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Endométriose : comprendre la maladie et la soulager

Endométriose : comprendre la maladie et la soulager

Maladie complexe et handicapante, elle se traduit par des douleurs durant les règles, les rapports sexuels, ou des douleurs pelviennes. Les causes sont méconnues, associant plusieurs facteurs qu’ils soient liés aux menstruations, facteurs hormonaux génétiques ou environnementaux. Dans cet article, nous vous expliquons comment se manifeste la maladie, et les remèdes naturels pour soulager les douleurs.

Comprendre pour mieux supporter la maladie

L’endométriose est une maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin qui s’explique par le développement de cellules de muqueuse utérine (endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant d’autres organes. Ces cellules, même délocalisées vont réagir aux stimulations hormonales de chaque cycle menstruel : ce phénomène entraîne des réactions d’inflammation. Cette maladie, encore méconnue touche uniquement les femmes en âge de procréer. En France 2,5 millions de femmes sont concernées, soit environ 10% de la population cible.

Quels sont les symptômes de l’endométriose ?

douleurs de règles

Sensibiliser pour mieux s’armer

Si les douleurs pendant les règles (dysménorrhées) ou pendant les rapports sexuels (dyspareunies) sont les plus connus, d’autres symptômes peuvent être rencontrés :

  • Douleurs pelviennes régulières ou lombaires
  • Douleurs ombilicales et/ou abdominales
  • Douleurs à la défécation
  • Difficulté pour uriner (dysurie)
  • Infertilité
  • Fatigue chronique
  • Troubles digestifs

Malheureusement, il existe bien souvent un retard de diagnostic de cette pathologie et elle est alors découverte après l’aggravation des symptômes. La prise en charge est, elle aussi, parfois insuffisante et peut entraîner une errance des patientes, pouvant durer plusieurs années avant l’amélioration de leurs symptômes ou une aide à la procréation

Pour remédier à cela le ministère de la santé a débuté en mars 2021 l’élaboration d’une stratégie nationale contre l’endométriose. L’objectif est de répondre aux 5 principaux défis de cette maladie : sa détection, le parcours de soin, la prise en charge, la recherche et la communication.

Vous l’aurez compris, cette pathologie nécessite une prise en charge pluridisciplinaire.

Cependant, même si elles ne doivent pas se substituer à cette prise en charge médicale, des solutions naturelles peuvent vous permettre d’améliorer encore un peu plus votre qualité de vie.

Soulager naturellement les douleurs

Mettre son énérgie au service de sa santé

Le yoga, la médecine chinoise, les cures thermales, l’ostéopathie, ou encore le CBD peuvent améliorer la prise en charge de la douleur et ses répercussions psychologiques.

Le CBD

D’après une étude parue sur PubMed : « Cannabidiol pour la gestion de l’endométriose et de la douleur pelvienne chronique » en novembre 2021, par Mégha Mistry et Paul Simpson, les options de traitement actuelles de l’endométriose affectent souvent la fertilité et/ou ont des effets secondaires indésirables qui entravent la prise en charge à long terme. Les produits à base de cannabidiol ont été suggérés comme une nouvelle option thérapeutique qui pourrait contourner ces problèmes.

Les personnes qui souffrent d’endométriose deviennent hypersensibles aux toxines et aux signaux inflammatoires. Heureusement, le CBD active les récepteurs CB2, qui contribuent largement aux propriétés antiinflammatoires du cannabis.

L’homéopathie

Les souches proposées en homéopathie son nombreuses (Chamomilla, Colocynthis, Actae racemosa…) mais les modalités de la maladie sont nombreuses et un médecin homéopathe ou un pharmacien seront plus à même de vous « prescrire » ces solutions.

La phytothérapie

  • L’Achillée millefeuille, anti-inflammatoire et antispasmodique est réputée contre les douleurs de règles, permet de réguler le cycle et les douleurs de l’endométriose
  • le Gattilier agit comme progestatif et permet de contrer la forte estrogénisation souvent retrouvée dans l’endométriose. Elle aide à réguler le cycle, et soulage les effets du syndrome prémenstruel
  • la curcumine (issue des racines du curcuma) est réputée pour ses effets antioxydants et anti-inflammatoires. Elle améliore la digestion et renforce le système immunitaire.
  • Les feuilles de framboisier (en infusion ou extrait) : puissants antispasmodiques, elles sont indiquées en cas de règles douloureuses
  • le thé vert est le thé de choix en cas d’endométriose : il a un fort pouvoir antioxydant, il est énergisant, stimulant, riche en vitamine C
  • la menthe poivrée est également utilisée pour soulager les troubles digestifs de l’endométriose, et est efficace contre les nausées et les migraines

Découvrez notre nouvelle gamme de thé, notamment le thé MENTHA en format doypack, et boîte métal. Ce thé plaisir est à base de menthe poivrée, de thé vert et de cannabidiol. Pour cette nouvelle gamme, nous avons mis au point un procédé innovant d’incorporation du CBD pour obtenir un produit finit d’autant plus efficace. Made in France et 100% biologique.

Comme expliqué le CBD possède de nombreuses vertus pour soulager les douleurs pelviennes dues à l’endométriose. Le CBD est un puissant anti-inflammatoire et peut permettre de ralentir la migration cellulaire. La gamme Mentha en alliant le thé vert et le CBD, s’apparente comme un allié incontournable pour contrer les douleurs liées à l’endométriose.

L’alimentation anti-inflammatoire

Une bonne alimentation a souvent réponse à tout.

L’alimentation de type anti-inflammatoire et antioxydante est également primordiale. Voici ses principes de base:

  • Eviter les graisses saturées : aliments frits et graisses animales, produits transformés
  • Augmenter les apports en oméga 3 de qualité (huiles végétales ou poissons gras)
  • Miser sur les fruits et légumes colorés et riches en polyphénols, de préférence frais et crus, bios et locaux
  • Limiter les produits laitiers, la viande rouge le pain blanc et le sucre (sodas, pâtisseries) qui sont pro inflammatoire
  • Miser sur la consommation de légumes verts tels que les épinards, l’artichaut, le brocoli. Les choux réduisent l’inflammation, notamment en diminuant les prostaglandines.

Enfin la vitamine E naturelle (couplée à des antioxydants tels que le sélénium) a également un effet bénéfique. 

Choisissez les produits que vous consommez ou que vous utilisez et bannissez les perturbateurs endocriniens. Le monde d’aujourd’hui en est rempli ! Certains miment l’action des estrogènes (estrogène like) et peuvent être retrouvés dans le revêtement antiadhésif des poêles, dans les désherbants, les cosmétiques, les contenants en plastique ou certains insecticides.  

Certaines huiles essentielles peuvent également être utilisées pour leurs vertus calmantes, anti-inflammatoires ou antispasmodiques (basilic, estragon) mais d’autres peuvent avoir de puissants effets hormonaux (Sauge sclarée) et il est recommandé de demander conseil à un médecin formé en aromathérapie.

L’activité physique régulière et adaptée telle que le yoga, la marche, le Pilate est source de bien-être physique et psychique et permet d’activer les échanges circulatoires et cellulaires

Merci d’avoir lu cet article, en espérant que nous avons pu apporter des réponses à vos questions.

N’hésitez pas à nous faire part de sujets que vous souhaiteriez que l’on aborde.

Prenez soin de vous.

L’équipe BENESS.